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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 21:49

Pour avoir une idée de ce qui vous attend, une série qui retrace l'immigration d'un couple de Français a Montréal:

 

http://francolab.tv5...audits-Francais

 

Jeunes trentenaires strasbourgeois, Laure et Cyril décident de faire le saut et de commencer une nouvelle vie au Québec. Pendant un an, de leurs premières démarches à leur installation, ils nous proposent de les suivre dans leur processus d’intégration et de partager avec nous, toujours avec humour, leurs coups de cœur et les difficultés qu’ils rencontrent.



En plus des fiches pédagogiques proposées pour perfectionner son français, des contenus pratiques sont développés autour de chacune des 15 capsules vidéo de la série, afin d’aider ceux qui, comme Laure et Cyril, souhaiteraient se lancer dans la grande aventure.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 21:08

Par Claudine Bois

L'article est long en titi ! À lire en plusieurs fois les cocos !

Matagami, c’est la ville du pick up…pis du ski-doo, quatre roues et compagnie. Pour vous situer, on est à quelques 780 km de Montréal et la ville la plus proche, Amos, est à près de deux heures de route au sud.


C’est dire que Matagami est isolée, perdue au nord du 49e parallèle. C’est aussi la porte de la Baie James, vous savez, les grands barrages hydro-électriques construits dans les années 1970. Ville minière par excellence, Matagami fête cette année son 50e anniversaire. Riche de ses quelques 1 500 habitants, elle offre presque tous les services d’une grande ville, sans l’achalandage. Comme son slogan le dit, Matagami est une ville en Nord.



1- Est-ce beau Matagami ?


Architecturalement parlant, Matagami c’est assez ordinaire. Les maisons ont presque toutes été construites par les compagnies minières au début des années 1960 et elles étaient louées aux travailleurs durant leurs années de service. Ce n’est que depuis tout récemment que les gens sont propriétaires de leur chez eux. Donc, depuis quelques années, les permis de rénovation abondent et les gens tentent d’embellir de plus en plus leur moitié de duplex et de se différencier de leurs dix voisins. Matagami possède aussi un superbe parc de maisons mobiles à l’entrée de la ville. Croyez-le ou non, l’une des maisons qui vaut le plus cher est une maison mobile, la grise, celle avec le gros, je veux dire l’énorme garage ! Pour agrémenter le tout, on a des sentiers pédestres, ou de motoneige selon la saison et surtout, la rivière Bell qui borde le bout de la rue des Rapides. En fait, c’est la seule rue qui nous permet de croire qu’il y a vraiment une rivière dans les parages !



2- Matagami, là où le docteur attend les patients (presque !)


L’un des avantages majeurs de Matagami, ce sont ses services. Il est très rare de poireauter plus d’une heure pour voir le médecin. Sinon, vous n’avez qu’à appeler la charmante réceptionniste qui vous dira de passer dans une demi-heure, et là, ce sera bien souvent le patient qui fera attendre le doc ! Le hic, c’est que si une femme doit accoucher, elle doit se rendre à Amos. Il faut donc vraiment prévoir le coup parce qu’Amos, c’est à plus de 180 kilomètres ! Il y a aussi une merveilleuse dentiste qui vous soulage rapidement quand le mal de dent pogne. Pour le reste, comme l’orthésiste, ou l’optométriste par exemple, il faut patienter jusqu’à ce qu’il vienne dans la région, une fois par mois si on est chanceux. Autrement, il faut traverser une fois de plus le merveilleux parc d’épinettes qui nous sépare de l’Abitibi-Témiscamingue.



3- Prendre un verre à Matagami


Ici, trois bars sont à la disposition de la population. Si on a envie de se mettre chic, c’est le jeudi pour le 5@7 au bar du motel Matagami. Ce sont les plus grosses soirées, avec un DJ pis toute. La 50 et les drinks exotiques, comme les gins toniques pas de lime font fureur ! La deuxième option qui s’offre à nous est le Tuctu. Ironiquement, c’est probablement le plus beau bar de Matagami, mais mal apprécié. Sinon, personnellement, mon préféré, c’est le Bell-O-Bar qui vous accueille avec son tapis à la couleur louche qui date des années ‘60 et sa tête de chevreuil accrochée au mur qui fait face aux machines à sous, occupées du matin au soir. Au Bell, on est notre propre Dj ! Le juke-box est excessivement lucratif et, souvent, on dépense presque plus en musique qu’en boisson. L’avantage de toutes ces belles places propices à la débauche, c’est qu’ils sont tous à moins de quinze minutes à pieds de partout en ville, donc pas d’excuse pour prendre la voiture ! Est-ce que je vous ai dit qu’il y avait deux voitures de police en permanence sur le territoire de la petite ville?!



4- À part boire, on fait quoi à Matagami ?


La question est mal posée. En fait, c’est plutôt : « qu’est-ce qu’on fait en même temps qu’on prend une bière ! » Une foule d’activités vous attendent, si seulement vous êtes amateurs de plein air ! Matagami, comme l’ensemble de la Baie James, est le paradis des pêcheurs et des chasseurs. Été comme hiver, on taquine le doré du Lac Matagami, qu’on prononce ici doooooré, le nombre de « o » étant proportionnel à la longueur dudit poisson pêché ! À l’automne, les trophées de chasse abondent - lire ici les têtes d’orignaux dans la boîte du pick up, ou bien en évidence juste en avant de la porte de garage. Tuer des animaux vivants ne vous dit rien, mais vous avez envie de tirer du 12 ? Il suffit de vous rendre au pit de sable de la traverse, d’escalader la plus haute butte avec l’ami qui a un gros pick up et de tirer du pigeon ((d’argile), mais juste dire « tirer du pigeon » ça fait plus cool !) En été, on fait du quatre roues, en hiver du ski doo, et si on n’en possède pas, c’est sûr qu’un de nos amis en a un !



5- L’art du romantisme


Pour impressionner sa date, il n’y a qu’un seul spot, le belvédère. Jonché sur la colline de Matagami, le belvédère offre une vue dite spectaculaire sur la ville entourée du Lac Matagami et de la Rivière Bell. C’est la place des premiers frenchs quand on est jeune adolescent. Sinon, l’endroit n’est pas l’idéal pour les rendez-vous galants. Et ce, pour de multiples raisons. D’abord, les restaurants sont des snacks, alors on oublie tout de suite le souper romantique avec les services d’un sommelier ! Pour une date typique, il n’y a pas non plus de cinéma ; il faut se rendre à Amos. Alors si on n’est pas convaincu que notre rendez-vous sera agréable, c’est un pensez-y bien parce qu’on est pris avec la personne pendant 4 heures dans une voiture ! Matagami est l’une des rares places où les filles n’ont pas besoin d’être en talon haut pour un rendez-vous galant, et même, quelques fois, la douche d’avant est déconseillée parce que le prince charmant vous amène à la pêche, et si vous sentez trop bon, ça attire les mouches ! Et si une de vos amies vous dit qu’elle a rencontré ou couché avec un mineur, elle ne parle pas de son âge, mais bien de sa profession !



6- Les pick up, pour la fierté mais aussi parce que c’est pratique


À Matagami, les pick up, de l’année pour la plupart, sont rois des entrées de garage. Le pick up a une double fonctionnalité. D’abord signe de virilité pour plusieurs, il est aussi très pratique parce que les Matagamiens font beaucoup de route et empruntent régulièrement les chemins forestiers qui ne sont pas asphaltés. De plus, comme on est loin de tout, le confort de la voiture n’est pas accessoire. Il n’est pas rare d’aller faire l’épicerie à Amos, d’aller magasiner pendant un après-midi à Val-d’Or, ou simplement de souper à Rouyn-Noranda parce qu’on a envie de sortir de la ville. Il ne faut pas oublier les conditions climatiques qui peuvent être chaotiques en hiver pour sortir de la ville.  Alors, chausser son gros pick up de gros pneus à clous en hiver, c’est en quelque sorte une bonne idée ! Fiers propriétaires d’engins à moteur, il est fréquent que les garages soient aussi gros que les maisons pour entreposer le ski doo, le quatre roues, le bateau et le camion. De plus, ici, le trafic est une légende urbaine montréalaise, étant une toute petite ville, le peak du trafic est atteint lorsqu’on est précédé de 3 voitures !


7- Le camping et la plage


Un peu à la sauce du camping St-Madeleine sur le bord de la 20, Matagami possède aussi son camping, et c’est là qu’on passe l’été, soit à moins d’une demi-heure de la maison, perdu un peu au milieu de nulle part sur la route de la Baie James ! Les fifth wheel valent de petites fortunes. Souvent, notre voisin campeur sera le même qu’à la maison, comme quoi on change de décor mais pas d’entourage. Le site est situé au km 38 de la route de la Baie James et borde l’une des dix plus belles plages du Canada, celle du lac Matagami, longue de deux kilomètres de sable doré. La plage, c’est la place en été. Et surtout, l’endroit pour fêter la St-Jean Baptiste et se réveiller mêlé le lendemain avec la face dans le sable.



8- Amis du primaire jusqu’au bal de finissants


Comme il y a une seule école primaire et une seule école secondaire dans les 100 kilomètres à la ronde, les jeunes font leur parcours scolaire au complet ensemble. Cette année, l’école secondaire Le Delta compte moins d’une centaine d’élèves. Les liens qui sont créés dès le primaire sont souvent très forts; c’est comme une véritable grande famille. Un penchant qui peut être négatif, c’est que les professeurs connaissent non seulement les élèves, mais aussi leurs parents. Il devient donc un peu plus difficile de faire des mauvais coups ! Le moment le plus émouvant est sans contredit le bal des finissants, parce que ce n’est pas seulement la fin des études secondaires, mais aussi le moment où plusieurs plieront bagage pour aller étudier dans une grande ville, souvent Québec, parfois Montréal ou Rouyn-Noranda.



9- La température


Ici, pour fermer les écoles en hiver, ça prend plus qu’une simple tempête de neige avec du verglas. Il faut qu’il fasse au minimum -45 avec le facteur vent. Il y a quelques années, alors qu’il suffisait qu’il fasse -43 pour suspendre les cours, la commission scolaire de la Baie James a changé le règlement parce que les élèves manquaient trop souvent l’école! Alors -25, c’est la température idéale pour faire toutes les activités que la nature nous offre en hiver, et comme ce n’est pas humide, on est très confortable à l’extérieur, habillé en conséquence évidemment ! Au contraire, l’été ce n’est pas très chaud et surtout, le beau temps dure environ 6 semaines, contrairement au sept mois d’hiver. Mais pire encore, l’été c’est un véritable festival de mouches noires et de maringouins affamés qui vous dévorent en permanence. On a déjà dit que les mouches noires étaient si grosses qu’elles courtisaient les corbeaux ! Alors vous comprendrez que la ville est plutôt rentable pour les vendeurs de chasse moustique. L’avantage de l’été, c’est qu’il fait clair jusqu’à au moins 22h30, mais l’hiver, le soleil se venge en se reposant énormément, offrant ses services rarement et pour quelques heures seulement !



10- Les gens


Matagami, c’est les gens qui y habitent. 1 534 âmes, sans compter les travailleurs qui font du fly in / fly out. Il y a les natifs, les vrais de vrais qui y ont passé leur vie et qui connaissent ça le nord. Et il y a les autres, qui viennent chercher de l’expérience pour le travail, ou simplement vivre l’expérience nordique. Certains s’accrochent les pieds et restent, d’autres ne sont que de passage. Des gens de tous les codes régionaux peuplent cette petite ville et c’est ce qui fait son charme. Quand on habite Matagami, on a des amis de partout dans la province ! L’intégration pour les nouveaux arrivants se fait tranquillement, souvent grâce à une rencontre impromptue au Bell-O-Bar, qui devient régulière, et l’amitié se forge tranquillement. Matagami, c’est aller à l’épicerie et en ressortir avec un mal de joue parce qu’on a souri à tout le monde ; notre coiffeuse, notre 4e voisin, la dentiste qui nous a rappelé notre rendez-vous. L’individualisme n’a pas encore atteint Matagami, et espérons que ça n’arrivera jamais.



Voilà le portrait que je dresse de ma ville adoptive. J’y suis depuis seulement 10 mois, et bien que je souhaite éventuellement retourner à Montréal pour le travail, j’aime Matagami plus que je ne l’aurais imaginé. J’ai même le goût de m’acheter un gros pick up !

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 02:16



Ce Mercredi 6 février, ça fait tout juste 4 ans que nous vivons au Québec. C'est fou comme le temps passe vite. Il y a 4 ans nous quittions une France en début crise économique et 1460 jours plus
tard, le virus du chômage continue de faire des victimes tous les jours un peu partout. Ne croyez pas qu'on utilise cette situation pour se dire qu'on a bien fait mais il est évident que ça
conforte quand même.


 


Le Québec n'a pas changé depuis l'année dernière, Montréal est toujours une ville qui semble abandonnée à son sort, sans projets, sans visions, sans ambitions ... L'ambition reste la même,
prendre son café à une terrasse ensoleillée  en fin de semaine sans autre objectif avec de temps en temps une manifestation pour donner à croire qu'elle vit et qu'elle peut changer. C'est ça
Montréal, une ville rafistolée à coups de pelles de goudrons déposées ça et là comme on colmate une brèche à un bateau qui coule et pendant ce temps là, on regarde ça comme une vache qui regarde
le cycliste du dimanche. À Montréal on peut vite s'endormir et en même temps travailler dans des entreprises à la mentalité américaine où le rendement est effréné. C'est le paradoxe de vivre en
Amérique du Nord dans une province où on parle français. C'est un amalgame de "marche ou crève" et de"vivre et laisser vivre". Une bizarrerie locale à laquelle on prend goût.


 


Après tout, pourquoi des objectifs ? C'est la vie bohème. C'est l'été en pente douce, tous les jours. Il y a quand même 2- 3 choses qui ont changé, le Québec a découvert qu'il était atteint du
cancer généralisé de la corruption qui s'est développé tranquillement par des voleurs à la petite ou grande semaine. Il n'y a rien de plus laid qu'un homme justifiant son comportement: "Tout le
monde le faisait ! Pourquoi pas moi ?". L'hiver aussi a changé : Il est bien plus rude cette année avec des -40C, des 45 cm de neige puis à nouveau du -20C en guise d'accalmie. Avec les gens qui
nous demandent : " Alors l'hiver, c'est pas trop dur pour vous les français ?".


 


Un hiver rude comme une fin d'année rude, sans emploi, obligé de quitter parce que votre patron vous doit 5 semaines de salaires qu'il ne vous paye alors que vous êtes son meilleur vendeur depuis
les 2 dernières années. C'est aussi la découverte d'un monde jusqu'alors inconnu pour moi : "L'assurance emploi". Je peux m'enorgueillir car je n'y ai pas eu droit donc je ne dois rien ! Au
Québec, si on quitte son emploi et même si votre patron ne vous a pas payé depuis 5 semaines, vous n'avez droit à rien sinon à retrouver rapidement un autre emploi, ce que j'ai fait. L'employé
n'a acune protection.


 


Les québécois n'ont pas changé à quelques exceptions près: profond manque de civisme au volant et dans le métro. En même temps, on devient pareil à force. C'est la maladie des grandes villes, des
gens qui baissent la tête afin d'éviter de vous dire bonjour.La belle surprise vient de justin l'ontarien et Anick qui nous ont préparé pleins de gamelles remplies de bonne bouffe à faire
chauffer lorsque le petit sera né. Mais aussi de Benoit toujours la pour passer un coup de fil. Il y a toujours des belles surprises, il faut justre être capable de les voir.


 


Alors avec Isabelle, on a décidé de rentrer dans notre caverne et de nous allonger sur notre peau de bête. Résultat: un petit être fait des vagues dans le ventre d'Isabelle et va bientôt pousser
ses premiers cris sur notre bonne vieille terre. C'est fou comme le temps passe vite, déjà 14 ans à 2 et bientôt une vie à 3. C'est de loin la meilleure nouvelle de l'année avec la bonne santé de
mes parents.


 


 


On embrasse toutes celles et tous qui nous suivent et on vous souhaite une trés belle année 2013. On pense bien à vous et vos messages nous font toujours plaisir. On espère vous rendre la
pareille même à 5000 kms.
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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 20:31

Les taux d’imposition sont si avantageux au Québec et au Canada qu’ils concurrencent pratiquement les paradis fiscaux. Et pourquoi ne pas imposer davantage les entreprises afin qu'elles participent au fonctionnement des universités ?

Les taux d’imposition pour les entreprises et les grands détenteurs de capitaux sont si avantageux au Québec et au Canada qu’ils en font des concurrents des paradis fiscaux. Un rapport de l’agence d’audit KPMG classe Montréal sixième parmi les cinquante-cinq villes de deux millions d’habitants ou plus qui taxent le moins les entreprises. Une autre firme comptable, PricewaterhouseCoopers, classe le Canada au huitième rang mondial « quant à la facilité de payer taxes et impôts pour l’entreprise moyenne de taille moyenne ».

Les taux d’imposition réels des grands groupes financiers sont scandaleusement bas. Au Canada, entre 2009 et 2011, SNC-Lavalin n’a réellement payé que 6,2 % d’impôts sur ses revenus, la Capital Power Corporation 4,2 % ; Quebecor 3,8 %, la Canadian Oil Sands n’en a honoré aucun tandis que Molson Coors en « payait » 1,9 %, selon une étude récente du Laboratoire d’études socio-économiques de l’UQAM.

 

Réduire l'exonération fiscale des entreprises pour augmenter le nombre de personnes instruites, est-ce si fou que ça ?

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 21:25

Une période noire du Québec

Les orphelins de Duplessis est le nom donné à des milliers d'enfants orphelins qui ont faussement été déclarés malades mentaux par le gouvernement du Québec et confinés dans des institutions psychiatriques. On considère que c'est le cas le plus important de maltraitance d'enfants dans l'histoiredu Canada. Tous ces orphelins seront baptisés orphelins de Duplessis car cela coïncide avec l'époque où Maurice Duplessis était premier ministre du Québec.

Les orphelinats et les écoles étaient sous la responsabilité du gouvernement provincial. Dans les années 40, alors que le premier minstre du Québec était Duplessis et jusque dans les années 60, le gouvernement du Québec, en coopération avec l'Église Catholique Romaine qui gérait les orphelinats, a développé une stratégie pour obtenir des subventions fédérales pour des milliers d'enfants, dont la plupart étaient devenus orphelins en étant abandonnés de leurs mères célibataires. Dans certains cas, les orphelinats catholiques ont été reclassifiés comme des institutions de soins de santé ; dans d'autres, les enfants ont été déplacés vers des asiles existants.

Dans les années qui suivirent, longtemps après la fermeture de ces institutions, les enfants devenus adultes commencèrent à dénoncer les mauvais traitements et les abus sexuels qu'ils enduraient aux mains des prêtres, des sœurs et des administrateurs catholiques. Rappelant les abus, les orphelins de Duplessis affirment qu'ils étaient réduits à l'esclavage et assujettis à des abus physiques extrêmes pour des écarts de comportement.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 22:42

MG 3607

MG 3615

MG 3618

MG 3626

MG 3627

MG 3628

MG 3629

MG 3632

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 01:55

 

Des coupes de 10M$ dans la recherche au Québec et quasi le même jour on apprend que le Musée Shania Twain ferme. Si Shania Twain (une chanteuse canadienne de seconde zone qui a eu son quart d'heure de gloire il y a 10 ans) pouvait aussi la fermer d'ailleurs ... Bizarrement ce musée a coûté 10M$ au fédéral et a un déficit de 1M$. C'est effrayant comment Marois (première ministre du Québec)  peut se comporter comme Harper (premier ministre du Canada) et comment Harper peut se comporter comme Bush (premier président américain à avoir été aussi détesté)...

 


Les chercheurs du milieu de la santé se mobilisent pour dénoncer les compressions de dix millions de dollars – 13 % du budget du fonds de recherche en santé - annoncées par le gouvernement Marois.

 

«Les soins aux patients ne seront pas pour l’instant affectés par les coupures dans les fonds de recherche», a cependant renchéri le ministre de la Santé.

Nous voilà rassurés ! Les recherches en santé sur les maladies cardio-vasculaires ou le cancer vont en pâtir mais le ministre nous dit que cela n'impactera pas sur la santé des patients soignés au Québec. Nous sommes condamnés à avoir la santé !

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 00:23

Un rapport de PriceWaterhouseCoopers prévoit une augmentation de 50 % des Français expatriés d’ici à 2020 dans le monde.



Il y a déjà 2 millions de Français installés à l'étranger, et selon l’enquête de PriceWaterhouseCoopers, ce chiffre devrait augmenter de 50% dans les 7 prochaines années. Et la génération née après les années 80 est la première concernée par cette tendance. La principale raison : la difficulté à trouver un emploi.



Par exemple, Julien Morel, directeur d’Essec Ventures, le pôle entrepreneuriat de l’école, a remarqué un début de tendance chez des diplômés des sciences économiques et commerciales. " C’est un phénomène encore modeste, qu’on observe depuis trois ou quatre ans, relève Julien Morel. Trois créateurs se sont lancés aux États-Unis, et nous notons un intérêt croissant pour la Chine."



Les succès des programmes d'échanges ou des visas temporaires, comme le PVT, et même le nombre de jeunes français immigrants au Québec ou encore venant étudier dans la Belle Province, ne font que confirmer cette tendance.



Que cela soit pour s'installer définitivement à l'étranger, prendre une expérience outre-mer ou lancer une entreprise dans un autre pays, ces jeunes Français ont trouvé une façon de contourner la crise frappant la France ces dernières années.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 01:31

Au terme d'une rencontre de 45 minutes mardi à Édimbourg, la première ministre Pauline Marois et le premier ministre écossais Alex Salmond ont souhaité dans une déclaration commune collaborer sur les questions d'énergie propre et de la lutte contre les changements climatiques.

Par ailleurs, ils ont souligné que seuls les peuples du Québec et de l'Écosse décideront de leurs destinées respectives.En effet, M. Salmond tiendra un référendum sur l'avenir de l'Écosse au sein du Royaume-Uni à l'automne 2014. L'option indépendantiste ne recueille toutefois que 30 % des appuis au sein de la population écossaise.

En minimisant le rayonnement de la visite de Mme Marois, l'Écosse souhaite éviter, notamment, de s'aliéner les liens historiques qui l'unissent au Canada. De plus, s'afficher avec la chef d'un parti qui a perdu deux référendums sur l'indépendance peut s'avérer contre-productif pour M. Salmond.

Les débats qui ont actuellement cours en Écosse rappellent ceux qui ont eu lieu au Québec dans les mois précédant le référendum de 1995. Le libellé de la question soulève le débat tout comme le partage de la dette du Royaume-Uni et la présence du pays sur la scène internationale. Les deux partis tentent de s'entendre sur une formulation de la question référendaire qui évitera de placer une option sous un jour plus positif que son contraire.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 23:11

L'année 2012 a été une grande année pour la création d'emplois à Montréal.



Et son taux de croissance de l’emploi de 6,7 % lui confère la meilleure performance parmi les grandes métropoles canadiennes en 2012. Le nombre d’emplois dans la métropole québécoise a augmenté de 127 800.



Et en ce qui concerne les emplois à temps plein ? Le Québec a encore une fois la meilleure performance au Canada avec une croissance de 3,9 % en 2012.



Le Grand Montréal compte pour 93 % des nouveaux emplois de la Belle province.

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