Cela fait deux ans 1/2 que nos arpentons en vain tous les marchés de Montréal à la recherche de bons fruits gorgés de soleil. On a cherché à Atwater, Maisonneuve, Jean Talon, Saint Jacques ... mais notre quête du Saint Fruit n'a jamais abouti jusqu'au miracle (après une séance ostéopathe pour replacer mon sacrum) de samedi dernier au coin de Saint Joseph et Saint Denis : un marchand de fruits avec des abricots succulents ! Merci d'avoir exaucé nos prières :

Tadoussac est le point de chute touristique pour faire une croisière aux baleines. C'est trés joli:

Isabelle qu'on dirait qu'elle fait une pub pour du dentifrice:

Le Saguenay Lac Saint Jean c'est le pays des bleuets:

Sentier sur pontons avec vue imprenable:

L'Hôtel Tadoussac:

Ça fait un peu Magritte:

Cimetière, Église et océan:

Le Charlevoix ce sont des produits du terroir fantastiques:

L’objet de toutes les convoitises culinaires se situe dans la magnifique région de Charlevoix au 115, Côte Bellevue. Et en effet, quelle vue ! L’Auberge des 3 Canards offre depuis ses tables un panorama magique sur la côte de la Malbaie et son fleuve Saint Laurent. Le restaurant qui y opère depuis 29 ans est niché dans une ceinture de verdure campagnarde de fleurs multicolores, lierre grimpant envahissant et aménagement paysager esprit boudoir qui confère aux lieux un caractère propice à la quiétude. L’atmosphère intérieure sans artifices superflus repose sur le bois franc qui se conjugue à merveille avec une carte axée tout naturellement sur les enchantements que produit le terroir charlevoisien.
 
Le Chef Mario Chabot est un pétillant « assembleur » de couleurs (dans ses  légumes)  et un minimaliste des saveurs de 32 ans qui opère à l’Auberge des 3 Canards depuis 7 ans ! Il ne faut jamais introduire plus de 8 saveurs par plat au risque de tuer l’ensemble, leçon retenue par le Chef Mario Chabot qui associe la « clarté » (2 éléments forts par plat) et la senteur terre/mer qui revient tout au long de sa carte et s’ancre judicieusement à la géographie du Charlevoix. On commence l’expérience gustative par un L’objet de toutes les convoitises culinaires se situe dans la magnifique région de Charlevoix au 115, Côte Bellevue. Et en effet, quelle vue ! L’Auberge des 3 Canards offre depuis ses tables un panorama magique sur la côte de la Malbaie et son fleuve Saint Laurent. Le restaurant qui y opère depuis 29 ans est niché dans une ceinture de verdure campagnarde de fleurs multicolores, lierre grimpant envahissant et aménagement paysager esprit boudoir qui confère aux lieux un caractère propice à la quiétude. L’atmosphère intérieure sans artifices superflus repose sur le bois franc qui se conjugue à merveille avec une carte axée tout naturellement sur les enchantements que produit le terroir charlevoisien.
 
Le Chef Mario Chabot est un pétillant « assembleur » de couleurs (dans ses  légumes)  et un minimaliste des saveurs de 32 ans qui opère à l’Auberge des 3 Canards depuis 7 ans ! Il ne faut jamais introduire plus de 8 saveurs par plat au risque de tuer l’ensemble, leçon retenue par le Chef Mario Chabot qui associe la « clarté » (2 éléments forts par plat) et la senteur terre/mer qui revient tout au long de sa carte et s’ancre judicieusement à la géographie du Charlevoix. On commence l’expérience gustative par un carpaccio de cerf mariné à la coriandre, parmesan et vinaigrette thai. Le gibier est ici juste relevé citronné et anisé par la coriandre (qui donne ce côté mer) sans dénaturer le fumet de la viande. Même idée pour le saumon fumé à l’auberge sur lit de fenouil, oignon et basilic. Le bon ingrédient, bien lié.
 
En plats principaux, il y a l’embarras du « bon » choix avec un cerf rouge du Québec façon Rossini avec foie gras poêlé et une étonnante gelée de cèdre aux senteurs de feuilles d’automne ; des pétoncles poêlés avec un savoureux risotto de tomates séchées (il fallait y penser !) ou le magret de canard au sabayon à l’érable. Le Chef Mario Chabot concilie habilement son ingéniosité rajeunissante et la mise en avant du produit. Dernier point fort de l’adresse, et non des moindres, ses desserts. L’Auberge des 3 Canards a fait d’une faiblesse (de la plupart des restaurants), une force : le Chef Mario Chabot partage la cuisine avec un extraterrestre de la pâtisserie en la personne de Philippe Petrazzini. Ce dernier a remporté le concours de la route de l’érable en 2010 avec son « Dôme de caramel à l’érable », un gâteau  fait d’une mousse fondante de chocolat noir au caramel disposé sur un clafoutis de pâte d’amande à l’érable  et aux abricots, glacé de chocolat noir et décoré de feuilles d’or. Tout un poème qui en dit davantage qu’un long C.V. Je vous prescris l’ordonnance suivante : si vous n’avez plus faim, je recommande le « Cœur aux bleuets » en coque de meringue au mousseux et bâtonnet de fromage nappé au chocolat blanc. Pour les initiés à la dent très sucrée, je conseille le « Parfait de Gianduja » (pâte de chocolat) avec croustillant aux éclats de noisettes
 . Le gibier est ici juste relevé citronné et anisé par la coriandre (qui donne ce côté mer) sans dénaturer le fumet de la viande. Même idée pour le saumon fumé à l’auberge sur lit de fenouil, oignon et basilic. Le bon ingrédient, bien lié.
 
En plats principaux, il y a l’embarras du « bon » choix avec un cerf rouge du Québec façon Rossini avec foie gras poêlé et une étonnante gelée de cèdre aux senteurs de feuilles d’automne ; des pétoncles poêlés avec un savoureux risotto de tomates séchées (il fallait y penser !) ou le magret de canard au sabayon à l’érable. Le Chef Mario Chabot concilie habilement son ingéniosité rajeunissante et la mise en avant du produit. Dernier point fort de l’adresse, et non des moindres, ses desserts. L’Auberge des 3 Canards a fait d’une faiblesse (de la plupart des restaurants), une force : le Chef Mario Chabot partage la cuisine avec un extraterrestre de la pâtisserie en la personne de Philippe Petrazzini. Ce dernier a remporté le concours de la route de l’érable en 2010 avec son « Dôme de caramel à l’érable », un gâteau  fait d’une mousse fondante de chocolat noir au caramel disposé sur un clafoutis de pâte d’amande à l’érable  et aux abricots, glacé de chocolat noir et décoré de feuilles d’or. Tout un poème qui en dit davantage qu’un long C.V. Je vous prescris l’ordonnance suivante : si vous n’avez plus faim, je recommande le « Cœur aux bleuets » en coque de meringue au mousseux et bâtonnet de fromage nappé au chocolat blanc. Pour les initiés à la dent très sucrée, je conseille le « Parfait de Gianduja » (pâte de chocolat) avec croustillant aux éclats de noisettes. Vous l'aurez compris, l'Auberge des 3 Canards est la 4ième dimension des papilles.

Carpaccio de cerf mariné à la coriandre, parmesan et vinaigrette thai:

Saumon fumé à l’auberge sur lit de fenouil, oignon et basilic:

Cerf rouge du Québec façon Rossini avec foie gras poêlé et une étonnante gelée de cèdre:

Pétoncles poêlés avec un savoureux risotto de tomates séchées:

« Cœur aux bleuets » en coque de meringue au mousseux et bâtonnet de fromage nappé au chocolat blanc:

« Parfait de Gianduja » (pâte de chocolat) avec croustillant aux éclats de noisettes:

A la résidence nous avons un « capitaine courage » qui a signé anonymement la phrase suivante dans le local à  poubelles : « Latin go home », ce qui signifie « Rentrez chez vous les latinos ». Vous nous connaissez, depuis 2 ans ½ que nous sommes arrivés au Québec en tant qu’immigrants, nous avons revêtu notre tenue de « Supers Immigrants » car nous comprenons ce que c'est que d'être "immigrant". A ce titre, nous défendons les opprimés face à  la vermine qui rampe et se tapit dans l’ombre toujours prête à  vomir sa lâcheté sur les murs ou ailleurs.

Nous sommes la pour expliquer que ce n’est pas bien de demander aux latinos américains qui vident nos poubelles et nettoient le local à  poubelles de notre résidence de repartir chez eux car qui acceptera de nettoyer notre merde à  la résidence ? Les québécois ou les français ? Je ne crois pas. Si ce geste témoigne d’un manque cruel d’ouverture d’esprit, il fallait bien que cela coïncide aussi avec un manque d’intelligence et de pragmatisme. Vous en conviendrez (ou pas) avec moi, ce genre d’évadé du stérilet (celui qui a écrit le mot doux)  mérite d’être accroché par les couilles à un crochet d’attelage afin de lui rappeler quelques règles de savoir vivre, et ce chiffre: 1/5 de la population du Canada est née à l'étranger, et concernant le  plus précisément le Québec, on peut affirmer qu'ils sont tous les fils d'une immigration plus ou moins lointaine.