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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 15:47

 

  Ce message s'adresse à mon petit neveu Julian  (fils de mon frère, Pascal) et Responsable des Brigades d'Action Haribo pour la région PACA. J'ai appris de source sûre que ton père Pascal (à preuve du contraire) faisait partie des personnes qui avaient acheté l'album de Yannick Noah en 2010. Très mauvais joueur de tennis (hormis en 1983 à Rolland Garros) et encore plus mauvais chanteur à la voie de phasme et à la sur-gentillesse qui fait vômir, il n'est pas concevable qu'un Druelle puisse écouter ou même acheter un album de Yannick Noah. J'ai donc décidé 1x par semaine de faire ton éducation musicale. Je vais chaque semaine te mettre un clip de ceux qui ont façonné l'histoire du Rock,Hard Rock, Métal, Indus, Thrash et Salsa. Nous commencerons par un classique que j'écoutais en douce dans la chambre de ton père en 1991 (pendant que je feuilletais son livre sur l'histoire de la pornographie , véridique ) avant qu'il ne se mette à écouter du Nicoletta. Cela s'appelle METALLICA et son fameux BLACK ALBUM avec ENTER SANDMAN:

 

 

En bonus une pépite de PEARL JAM avec GO qui date de 1993. Ça ne vieillit pas ! Alors que Yannick Noah dans un an tu auras l'impression que ça date de 1958:

Bises à Julian & Anna

 

 

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 22:50

Voici mon dernier article pondu ce jour. Il traite de l'autobiographie de Keith Richards qui se nomme "LIFE" ("vie" en anglais). Il devrait paraître dans notre prochain magazine. C'est un 350 mots ce qui est dur sur un livre de plus de 500 pages.

 

KEITH RICHARDS – LIFE

 

Virtuose de la guitare à la tête d’oiseau tombé du nid ou de vieux corsaire déglingué du blues, Keith Richards est toujours en vie et déballe tout dans son autobiographie. Brute de décoffrage, sans concession et un brin fouteur de merde, il passe en revue une vie où l’excès était la norme. En junkie discipliné, il explique le couplage méthodique héroïne/cocaïne qui l’a fait tenir jusqu’ à 9 jours sans dormir. Revient sur les « pierres qui roulent », nom saisi dans l’urgence en voyant une pochette de leur idole Muddy Water. Keith Richards, c’est ça, une vie menée dans l’urgence ou 3 vies vécues dans 1.
C’est aussi un cortège de coups pourris dont celui de Mick couchant avec sa compagne, Anita Pallenberg. Salement en colère et  méchamment triste, il compose « Let it bleed » et « Gimme Shelter ». A peine rancunier, Keith lui rendra le compliment en batifolant avec sa Marianne Faithfull. L’aiguille passe carrément dans le rouge lors des tournées homériques de 69,72 et surtout de 75 qui, si elle est l’année du lapin en Chine, est aussi l’année de la coke pour les Rolling Stones. Une chanson, une ligne … et son fils Marlon (7 ans) qui les prévenait des régulières descentes de flics.
Avec Keith, il y a les hauts, les bas et les « très bas » dont le point de non retour fût l’annonce de la mort de son bébé Tara alors qu’il entrait en scène pour jouer « Satisfaction ». Keith rentre sevrer dans les années 80 et en guerre contre Mick qui veut rester « Sa Majesté » dans le groupe. « Mick n’est rien sans les Rolling Stones et moi pas plus » dira Keith. Souvent direct, parfois infâme et enfoiré mais aussi émouvant, Keith nous sert une vie exquise à lire. Comme Keith aime à le dire en reprenant Fellini : « Je ne veux pas être dans mes films, je veux faire des films ». La messe est dite. Cela me donne presque envie de lire complètement le livre !

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 02:08

Article lu ce matin dans le journal 24Heures:

 

 

L’affaire du kirpan à l’Assemblée nationale fait jaser depuis une semaine. On y entend l’écho de la crise des accommodements raisonnables. Mais un événement encore plus intéressant a eu lieu lors de la consultation parlementaire chargée d’étudier le projet de loi 94, visant à encadrer le port du voile intégral, alors que l’Assemblée nationale recevait le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ).


Parlez-en à Benoît Charette, le député péquiste de Deux-Montagnes. Pour ce que j’en sais, Charette est un homme courtois qui tend la main aux gens qu’il rencontre, et dans le cas qui nous intéresse, à la représentante du CCIQ. Toutefois, cette dernière a carrément refusé de lui serrer la main. Pour des raisons religieuses, évidemment. La suite est encore plus intéressante.


Dans la présentation de son mémoire intitulé Plaidoyer contre une législation injustifiable et potentiellement discriminatoire, la représentante du CCIQ a accusé le Québec de ne pas faire assez pour intégrer les immigrants. Le Québec pratiquerait la « discrimination systémique à l’embauche », il se rendrait coupable d’exclusion, de racisme.

Ce discours victimaire, nous y sommes habitués.

 

Mais au terme de la séance, Benoît Charette a posé une question embarrassante. Après avoir rappelé avec tact à la représentante du CCIQ qu’elle avait refusé de lui serrer la main, il lui a demandé si le fait que certaines communautés culturelles refusent ainsi les mœurs de la société d’accueil ne contribuait pas au moins partiellement à leurs problèmes d’intégration. La représentante du CCIQ a patiné un peu. Le cœur de sa réponse était toutefois sans ambiguïté : le député Charette aurait dû être au courant des rapports entre les sexes commandés par la religion musulmane (et de la conception particulièrement rigoriste qu’on semble s’en faire au CCIQ).


Je résume : selon elle, c’est à la société d’accueil de transformer sa culture pour accueillir « l’autre ». En gros, ce serait désormais à la société d’accueil de s’intégrer à ses immigrants, plus l’inverse. Dans la langue de bois multiculturaliste, on appelle cela « l’ouverture à l’autre ». L’anecdote est révélatrice.


Voilà un exemple de « l’inversion du devoir d’intégration » qu’on nous impose au nom de la diversité. La culture québécoise doit s’effacer devant ceux qui ne veulent pas s’y intégrer. Si elle ne le fait pas, on l’accusera de discrimination. Évidemment, c’est une absurde inversion du bon sens. Il y a des proverbes qui se perdent. En voilà un à réapprendre : « À Rome, fais comme les Romains. »

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 18:52

 

Défilé de voitures organisé par la Société Saint-Jean-Baptiste dans les rues de Montréal le 16 janvier dernier pour souligner le 63e anniversaire du drapeau québécois, qui fut hissé pour la première fois à l’Assemblée nationale le 21 janvier 1948. En effet, le 21 janvier 1948, le fleurdelisé prenait la place de l'Union Jack, drapeau britannique, au sommet de la tour centrale de l'hôtel du Parlement. Par décret, le gouvernement du Québec lui avait accordé, le matin même, le statut de « drapeau officiel du Québec ».

 

 

1534: Le lys de France arrive en Amérique.Jacques Cartier quitte Saint-Malo avec deux navires de 60 tonneaux pour des terres inconnues; « l'on dit trouver grande quantité d'or et autres riches choses ». Il explore le golfe du Saint-Laurent, érige une croix à Gaspé et prend possession du territoire au nom du roi de France, François 1er . Il sera le premier à introduire la fleur de lis emblématique en Amérique.

 

drapeau



 

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 00:03

La guilde canadienne des métiers d’art a été fondée en 1906 dans le but de conserver, d’encourager et de promouvoir l’art inuit, l’art des premières nations et plus largement les métiers d’art au Canada. Cette histoire philantropique commence en 1895 avec l’organisation féminine « Women’s art association » dont la volonté est de sortir de la pauvreté les femmes qui vivent en milieu rural, en commercialisant leur artisanat local  (généralement de la broderie). En 1906, cette guilde (des femmes extraordinaires) obtient son statut d’organisme à but non lucratif et continue de concilier habilement commerce et mise en avant des métiers d’art canadien en en faisant une profession honorable et lucrative.

Cela ressemble à du Claude Lévi-Strauss appliqué, dans le sens où la guilde crée une vitrine commerciale inédite et pragmatique valorisant les traditions orales et manuelles de certaines cultures canadiennes et leur permettant ainsi d’en vivre,  mais sans jamais sombrer dans la facilité ou la complaisance dite « touristique ». Les artistes-artisans des Terres de l’Ouest, du Nunavut ou du Québec ne conçoivent pas un objet « formaté » pour la vente mais bien un savoir-faire qui se transmet dans des pièces uniques ou éditions limitées afin que se perpétue leur histoire. Les bijoux, sculptures, gravures, céramiques et autres vêtements-parures en vente dans la galerie-boutique sont dès lors des témoignages qui retracent dextérité, rites, croyances, légendes et tout simplement des moments de la vie quotidienne.

Nouvellement située dans le quartier du Musée des Beaux-Arts depuis 2002, la guilde propose un lieu aux lignes épurées de bois brut et de murs blancs qui servent de cimaises pour tous les artistes dont les objets sont régulièrement renouvelés. Un peu comme dans un musée vivant dans lequel on peut acheter. La première partie de notre boutique artistique est dédiée aux premières nations et aux métiers d’art canadiens.  Bijoux en argent finement ciselés côtoient avec élégance poteries animalières bigarrées, céramiques monastiques, vêtements-parures, masques surnaturels Haida ou encore les très ludiques moulins à poivre de Sylvain Tremblay qui véhiculent fraîcheur et poésie.

La deuxième partie rend hommage aux pierres taillées, céramiques et gravures des Inuits du Nunavut. Leur habileté à sculpter est innée. Alors qu’il n’existe aucune école de sculpture au Nord, les jeunes continuent à apprendre de manière orale les techniques de leurs aînés. Une dextérité façonnée au gré des conditions extrêmes et un oeil « naïf » ouvert sur les éléments naturels et la faune qui les entourent, leur permettent d’interpréter des scènes de la vie quotidienne avec l’imaginaire de leurs croyances qui rend magique toutes leurs sculptures. La guilde nous offre l’opportunité de toucher toutes ces cultures de prêt. Ce monde où l’animal est homme et inversement. Le chasseur devient morse pour mieux attraper le poisson et une mère et ses enfants n’ayant pas de «ulu» (couteau) pour dépecer un phoque se transforment en ours pour pouvoir plus facilement s’en repaître.

Enfin, à l’étage se trouve le musée de la guilde avec plus de 100 ans d’échange, notamment, avec les Inuits. Ce rapprochement se concrétise au travers de 200 œuvres exposées et de 800 dans les cartons. Instruments, coiffes, os décorés et sculptures dépeignent comme une fresque les techniques de chasse et pêche ancestrales et cette relation harmonieuse avec les animaux et leur environnement. « L’humanité est constamment aux prises avec deux processus contradictoires dont l’un tend à instaurer l’unification, tandis que l’autre vise à maintenir ou à rétablir la diversification » (Claude Lévi-Strauss). La guilde nous offre un pont vers toutes ces cultures depuis plus de 100 ans avec du « fait au Canada » pour toutes les bourses, tous les goûts et toutes les sensibilités. Cela fait du bien d’avoir de nouvelles perspectives dans un monde uniforme à la culture unique (celle de l’amusement). Enrichissez-vous l’esprit et votre foyer’en allant à la Guilde canadienne des métiers d’art au 1460, Sherbrooke Ouest, Suite B, Montréal, (514) 849-6091.

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 20:47

 

Voici une petite vidéo de notre séance raquettes à Mont-Royal:

 

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:16

 

L’indice de refroidissement éolien est une donnée très importante pour bien évaluer le froid ressenti par votre peau à l’extérieur. Par exemple, si la température extérieure est de -10°C, avec un refroidissement éolien de - 20°C, ceci signifie que la température « réelle » ressentie par votre peau est de - 20°C. Actuellement nous subissons un refroidissement éolien extrême avec des températures ressenties de -28C à Montréal et de -37C à Québec:

 

Capture d’écran 2011-01-22 à 18.22.24

 

Il y a donc quelques recommandations:

 

 

Prévoir:


-Avant de sortir, prenez quelques minutes pour consulter les prévisions locales sur les ondes de MétéoMédia ou sur la page de notre site Internet.

-Dans votre auto, il est important d’apporter une trousse d’urgence comprenant une lampe de poche, une radio, des outils pour les réparations urgentes, de la nourriture sèche, une trousse de premiers soins, des couvertures et des vêtements.

 

 

Bien s’habiller


-Portez jusqu’à trois couches de vêtements pour vous protéger du froid. En contact direct avec la peau, la première couche garde au sec et chasse rapidement l’humidité de votre corps ; la deuxième couche sert d’isolant contre le froid, tandis que la troisième sert de coupe-vent.

 

-Il est essentiel de bien couvrir vos mains et votre tête. Les mitaines sont plus chaudes que les gants et la tuque est de mise pour éviter les pertes de chaleur. Le foulard, le cache-cou et la cagoule sont aussi très utiles en période de froid intense.

 

En cas de froid extrême


-Évitez de sortir de la maison. Si vous devez sortir, habillez-vous chaudement et soyez prudent.

 

-Méfiez-vous de l’hypothermie. Les premiers symptômes : l’augmentation du pouls, signes de confusions, tremblements, raidissement musculaire... Si tel est le cas, consultez un médecin.

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 01:54

Vous trouverez ci-dessous un article écrit par Sophie Durocher pour le journal 24Heures. Cet article critique un livre écrit par une française, récemment arrivée au Québec en Septembre 2009, qui traite des stéréotypes plus ou moins vrais sur les québécois. En bleu nous avons mis ce que nous en pensons. Ce que Sophie Durocher n'a pas l'air de comprendre, c'est qu'on peut se faire un avis très rapide sur un pays dans lequel on est immergés et auquel on s'ouvre complètement. Biensûr, au début on compare, puis on critique, après on comprend et ce que l'on ne comprend, on fait avec ou pas ...

 

 

"Tous les Québécois sacrent à tous les deux mots,  les québécoises sont des amazones castrantes, nos nids-de-poule sont des « champs de mine », et c’est la guerre dans les rues de Montréal entre les fans des bagels Fairmount et ceux de St-Viateur. Vous ne vous reconnaissez pas dans cette description?

 

Mon avis:

 

"Sacrer" fait partie de la tradition québécoise comme aller à la cabane à sucre  et on adore ça. Oui, je pense qu'il y a pas mal de québécoises castratrices et de québécois qui fuient, sinon il n'y aurait pas un % de célibataires aussi important et on ne demanderait pas aux immigrantes si elles veulent des enfants lorsqu'elles arrivent au Québec. Les bagels sont de vrais bouche-culs et je ne vois jamais personne en manger si ce n'est des gens qui n'ont aucun goût.


Moi non plus. Mais c’est pourtant le portrait que fait de nous fait la journaliste française Géraldine Woessner dans son livre Ils sont fous ces Québécois !, sorti mardi. Géraldine n’est arrivée au Québec qu’en septembre 2009. C’est peu, un an et trois mois pour connaître à fond une société. Mais pensez-vous que ça l’empêche de pondre 281 pages sur « le Québec méconnu »? Mais non, voyons, pourquoi se gêner ? Elle y enfile l’un après l’autre clichés, approximations et généralisations.

 

Mon avis:

 

Derrière tout cliché, il y a une part de vérité.Concernant les français, nous avons une réputation d'arrogance que je constate une fois sur deux avec mes clients français.


Selon notre anthropologue en herbe, au « pays des caribous », plus personne ne dit hamburgers, on dit hambourgeois (vous essayerez ça la prochaine fois chez McDo). Quand on gueule contre la neige, on dit « marde de blanche ». Quand une fille veut baiser, elle lance aux gars : « Tu veux-tu faire du sexe ? » (désolée, mais en 33 ans au Québec, je n’ai jamais entendu cette expression). On y apprend aussi qu’au Québec, à la demande des compagnies d’assurance, il est parfois interdit de courir dans la cour de récréation et que les cours de yoga y sont de plus en plus populaire, dès la garderie.

 

Mon avis:

 

Les québécois ont francisé un maximum de mots ou expressions anglaises. Ils disent "checker" au lieu de vérifier par exemple. Dans le cas présent, on dit hamburger et non hambourgeois. Hambourgeois c'est pour raconter des conneries aux parisiens.


Et ce n’est pas tout. Elle écrit que Roch Voisine est québécois (alors qu’une recherche sur google lui aurait appris qu’il est né à Edmunston au Nouveau-Brunswick).

À propos de Guy Laliberté, elle prétend qu’au Québec « personne n’ose prononcer son nom sans baisser la voix », et va jusqu’à affirmer qu’il règne autour du Cirque du Soleil une sorte d’omertà : « On ne parle pas du CDS. Ou alors dans un souffle, pour dire qu’on ne peut pas en parler ».

 

Mon avis:

 

Le cirque du soleil est une institution au Québec synonyme de succès international et je n'ai jamais entendu personne dire du mal des spectacles du Cirque du soleil. Cependant, rien qu'à voir les tarifs des spectacles et le grand ridicule des costumes de kermesses, je ne peux pas m'empêcher de penser que le mauvais est le goût le plus partagé au monde.


Bref, on se demande où la jolie Géraldine a bien pu mettre les pieds pour en revenir avec des observations pareilles. Elle prétend qu’au Québec « les classes sociales sont gommées » puisqu’elle a déjà vu un chirurgien prendre un verre avec un ouvrier ! Si ces clichés étaient publiés sur un blogue personnel, on s’en foutrait. Mais quand on sait que l’auteure est « correspondante au Canada » pour M6, Arte et l’Agence-France-Presse, on a le droit de s’inquiéter. Un brin."

 

Mon avis:

 

Il est vrai qu'ici la question des barrières sociales est plus effacée comme il y a beaucoup mois de hiérarchie dans les entreprises. Cette mentalité est empruntée aux américains encore une fois. En cassant la barrière sociale, tu rentres plus facilement en contact avec les gens dans le but largement répandu d'en tirer quelque chose. Le tutoiement rend  faussement affectif les conversations afin de faire passer certains propos qui ne passeraient pas dans le vouvoiement.

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 14:46

Salut les matelas amovibles !

 

Lundi aprés midi je me suis fait photographier en plein flagrant délit de dormage intempestif au travail." Rassurez vous !" que je leur ai dit, "cela ne fait que 3 heures que je faisais la sieste". En attendant, je suis obligé d'être gentil avec celui qui a pris la photo. Il m'a demandé de venir dans son donjon ce week end.  Un donjon est un lieu qui permet de vivre librement des expériences sexuelles débridées dont celle d'être un esclave sexuel. On y trouve des fouets, des chaises spéciales, des masques en cuire etc et souvent ça sent le cul. Il y a pas mal de donjons a Montréal dont celui de mon patron qui se trouve juste en dessous de mon bureau (sans déconner).

 

PS: Bien entendu, "dormage" ne se dit pas, c'est en référence au film la Cité de la Peur et leur célèbre : "mangeage de choucroute prohibé".

 

pierre

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 23:09

 

Les Copains Gourmands est l'histoire de deux amis qui ont poussé la complicité jusque dans l'assiette afin de proposer une cuisine conviviale et détendue. Après avoir travaillé dans le même restaurant pendant quelques années, ils décident d'ouvrir leur restaurant sur la Rive Sud dans le Vieux-Longueuil. En marge de la très achalandée rue Saint Charles, ils choisissent de se poser un peu plus loin. Un bon endroit où l'on se sente bien pour manger nécessite un minimum de recherche, sinon ce serait trop facile, ne croyez vous pas ?

 

Jean François Hogue et Éric Courchesne, le premier derrière les fourneaux et le second devant, viennent de fêter leur 4ième année de plaisirs gourmands le 8 décembre dernier. Leur point fort repose sur la variété de leur carte. À l'heure où beaucoup de restaurants raccourcissent comme peau de chagrin leur carte, les copains gourmands font l'effort de mettre en avant une multitude de produits du terroir québécois dans leurs nombreux plats principaux et entrées ainsi qu'une bonne dose de créativité dans des desserts travaillés et jamais goûtés ailleurs. Autre élément qui interpelle: la qualité du service réalisé par des professionnels qui ont appris leur métier. Le taux de rotation quasi nul du restaurant crée la constance.

 

L'endroit vient de terminer sa cure de jouvence dans un style défini de « rustique-contemporain » par Nathalie, la troisième comparse de coeur qui les suit depuis un bout. Les tons taupes au mur et gris souris au plafond associés aux grandes ouvertures « bain de lumière» se lient pour former une élégance champêtre et aérée sans artifices. C'est ce qui fait que tous les métiers et tous les styles s'y rencontrent si naturellement.

 

Passons à la dissection de la carte. La fameuse citation d'Alphonse Daudet qui disait que « la gourmandise commence quand on n'a plus faim » prend ici tout son sens tant on se laisse tenter par tout. Côté entrées, je vous suggère un plat que je n'aurai jamais mangé étant petit même sous la menace du martinet: le pâté chinois au boudin noir. Un boudin noir sucré sert de base à des patates pilées recouvertes de pommes délicieusement caramélisées et de fromage fondue. Cela pourrait paraître lourd mais le tout passe comme une lettre à la poste. Autre choix d'entrée : le feuilleté maison avec escargots passés à la poêle et épinards.

 

En plats principaux, la table d'hôte du soir compte rien de moins que 16 plats qui vont des viandes rouges (tartare, bavette, côte ou mignon de boeuf et foie de veau) jusqu'aux poissons (dont le duo de pétoncles et crevettes à la fleur d'ail) en passant par les pâtes (dont les raviolis de canard sauce tomate et fromage de chèvre). Mon choix s'est porté sur une côte de boeuf braisé pendant plus de 4 heures avec sa sauce « B.B.Q » maison. On m'a servi une viande avec un état de surface croustillant avec des sucs caramélisés et un parfum de boucane dont je salive encore. La fourchette seule suffit à détacher les morceaux de viande qui fondent en bouche. La sauce « B.B.Q » maison avec son côté mielleux vient prononcer le tout sans altérer le goût de la viande. Autre plat intéressant, le pavé de saumon et son enrobé de saumon fumé qui donne l'effet d'une cuisson papillote et un goût plus sauvage. Le tout est accompagné d'une julienne de légumes au curry qui pétillent en bouche comme des confettis au nouvel an.

 

Pour les dents sucrées, je conseille la version revisitée du gâteau de fromage par les copains gourmands. Servi dans une verrine géante qui s'apparente aux pots de confitures « Bonne Maman », ce millefeuille est tantôt étagé avec une onctueuse mousse de fromage tantôt par des biscuits Grahams légèrement salés, avec à son sommet un coulis au café. Le tout est accompagné par des côpeaux de pomme mélangés à une crème anglaise. Ça se passe de commentaire. À la fin du service, Jean François a coûtume de préparer un gueuleton avec les fonds de casserole auquel Éric répond invariablement et avec le sourire: « C'était bon ! Je pense que je reviendrai ».La messe est dite ! Les Copains Gourmands, 352 Guillaume, Longueuil, (450) 928-1433.

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