Le taux de pauvreté, c’est le nombre de personnes (hommes, femmes et enfants) qui vivent sous le seuil de faible revenu défini par Statistique Canada. Depuis dix ans, ce taux a baissé de 40% au Québec. En 1997, il avait atteint un sommet de 19% de la population québécoise. En 2006, il était descendu à un creux historique de 11,5%. Cette chute du taux de pauvreté au Québec est la plus importante enregistrée dans toutes les régions du Canada au cours de la dernière décennie. Trois raisons expliquent cette évolution favorable.

  La première est que les années 1997 à 2008 ont été témoins d’une vigoureuse expansion économique qui a vu le taux de chômage du Québec baisser de 12% à 7%. Moins de chômage veut dire plus de revenu, surtout pour les personnes pauvres, qui essuient toujours une part démesurée du chômage.

  La deuxième raison est que les transferts gouvernementaux aux familles et les mesures sociales ont beaucoup progressé. Au point, par exemple, que le revenu de la famille monoparentale typique a augmenté de 30% de plus que l’inflation depuis dix ans. On a sorti les enfants de l’aide sociale. On a donné au salaire minimum un pouvoir d’achat parmi les plus élevés d’Amérique du Nord. Et on a obtenu l’assurance médicaments, les garderies à 7 $, l’équité salariale, l’assurance parentale, la prime au travail, le soutien aux enfants et la prestation fédérale pour la garde d’enfants. Concrètement : Isabelle s’est vue rembourser un médicament ici qu’elle devait payer de sa poche en France alors qu’il est grand classique.

  La troisième raison est qu’avec toutes ces mesures le taux d’emploi et les salaires ont augmenté à un rythme particulièrement rapide pour les femmes. Ce sont les familles qui ont surtout bénéficié de ces heureux développements. Tandis que le taux de pauvreté des personnes seules a baissé seulement de 15%, celui des familles a diminué de 55%.

  Quelle est la position du Québec face au reste du Canada et aux États-Unis en matière de pauvreté ? En deux mots, la réponse est que les familles pauvres du Québec sont aujourd’hui moins pauvres que celles des autres régions de l’Amérique du Nord. En 2006, par exemple, les 20% les plus pauvres parmi les familles ont touché à peu près le même revenu moyen après impôts et transferts au Québec qu’en Ontario, soit 15 300 $. Mais ce même revenu a procuré un pouvoir d’achat beaucoup plus élevé aux familles québécoises puisque le coût de la vie est 15% plus bas au Québec qu’en Ontario. Et c’est sans compter que les services publics gratuits sont plus abondants au Québec.

  C’est probablement une des choses les plus inusitées vues à Manhattan. Ça illustre très bien le côté ostentatoire des habitants du Upper East Side, où les dames ne sortent pas de la maison sans leurs gants blancs. Richard Perry, riche financier et collectionneur d’œuvres d’art a installé un diamant vert géant sur la terrasse de son penthouse du 1 Sutton Place. La sculpture signée Jeff Koons vaut 2.3 M$. On a dépêché une grue pour le hisser jusque-là. Les voisins de l’autre côté de la rue ont commencé à se plaindre parce qu’ils étaient aveuglés par les rayons de soleil qui rebondissait sur l’objet. Trop dur la vie ...

6- Le mur de Berlin à New York

  Le mur de Berlin à New York? C’est un secret bien gardé, mais on peut bel et bien admirer cinq panneaux intacts du mur de Berlin en plein Midtown. Ils sont dans la cour intérieure du chic immeuble à bureaux situé au 520 Madison Avenue ( et 54e rue). C’est accessible au grand public. La plupart des hommes d’affaires qui mangent devant le mur de béton chaque midi ignorent son origine. C’est le propriétaire des lieux qui a acheté les artéfacts en 1990 et les a fait transporter à grands frais jusqu’à New York. La façade Ouest du mur est recouverte des graffitis des artistes allemands Thierry Noir et Kiddy Citny. L’autre côté est vierge, un rappel du régime




7-  Le Palazzo Chupi :

  Digne d'un palace du Grand Canal de Venise planté dans le ciel de Manhattan. L’excentrique artiste et réalisateur de film Julian Schnabel (il a réalisé "Basquiat" en 1996) a décidé en 2007 de se construire un château rose de huit étages sur le toit d’une manufacture dans West Village (360 West 11th Street). Le palais de 50 000 pieds carrés, qui ressemble à un gâteau,tranche complètement dans le décor new yorkais. Il comprend cinq appartements, une piscine géante, 180 fenêtres, plusieurs balcons de style marocain et les plus grandes terrasses de la ville. Schnabel habite un des appartements, Richard Gere en a acheté un pour 12M$. Avis aux intéressés ...

Salut les Chippendales !!!

  Ce 27 Août, nous fêtons nos 3 ans de mariage et pour célébrer ça nous partirons prochainement en week-end pour New York. New York est indéniablement l’une des plus belles villes au monde mais elle est bien souvent résumée à ses principaux monuments : la Statue de la liberté, l’Empire State Building ou le pont de Brooklyn. New York est bien plus que cela  et se découvre au fur et à mesure qu’on la pratique !!!  

   New York regorge de petits trésors urbains qui échappent aux guides touristiques traditionnels. Œuvres d’art publiques inusitées, oasis de paix loin des hordes de touristes, trésors d’architecture... nous allons vous proposer 7 petits trésors urbains new yorkais insolites. Suivez le guide !!!

1- LA GALERIE DES MURMURES (The Whispering Gallery):

  Grand Central Terminal (souvent appelé Grand Central Station) est  la plus importante gare au monde par son nombre de quais : 44, qui donnent sur 67 voies. Elle est située au centre de Manhattan, dans le quartier de Midtown (entre la 42e rue et Park Avenue). C’est sur l’un de ces quais qu’Al Pacino est abattu dans le film « l’Impasse ».

  C’est sans doute l’un des secrets les mieux gardés de Grand Central : ça se passe devant le Oyster Bar (célèbre restaurant huppé que personne ne connaît) au sous-sol , une grande voûte supportée par deux arches possède des propriétés acoustiques mystérieuses. Faites attention à ce que vous dites en passant par là. Deux personnes aux extrémités de l’arche peuvent s’entendre chuchoter.

  Les acadiens sont souvent confondus avec les québécois parce que tout deux sont des francophones du Canada. Pourtant, les acadiens ont une culture, une histoire, un parler français, une cuisine et des us et coutumes qui leurs sont propres et les différencient des autres francophones. Les acadiens auraient des noms en relation avec l’ouest de la France et le sud de la Loire (Poitou ou Pays Basque) alors que les québécois proviennent majoritairement des provinces situées au nord de la Loire (Normandie, île de France, Bretagne, Champagne ou Picardie).

  Si l’Acadie était un territoire par le passé (provinces maritimes de l’Atlantique, de la Gaspésie ou des îles de la Madeleine), elle est davantage un acte de foi de nos jours; tant les britanniques se sont efforcés de les effacer. Dés 1713 leur territoire n’existe plus, puis de les décimer en les déracinant, les assimilant, les déportant ou les exécutant.

  Le 5 septembre 1755, le lieutenant colonel John Winslow (avec l’aval du Gouverneur Lawrence) annonce l’Édit de déportation des acadiens autorisé par Londres : « Vos terres, vos maisons, votre bétail avec tous vos autres effets vous seront confisqués et vous mêmes serez transportés hors de cette province ». Environ 12 000 acadiens seront déracinés et dispersés sur l’île du Prince Edouard (la fabrique à cordes pour se pendre du Canada), en France et aux USA. Il seront utilisés comme esclaves au même titre que les esclaves noirs, ils vont mourir de la vérole ou lors de naufrages dans l’atlantique.

  Le seul endroit où les acadiens seront bien accueillis sera la Louisiane que les français avaient revendu aux espagnols en 1763. Les descendants de ces acadiens (prononcé « Acadjan ») sont maintenant connus sous le nom de « cajuns » en Louisiane (prononcé « Cadjan »).