Durement touchée par la crise économique, la capitale du jeu peine à se relever. Alors que des milliers de sans-abri peuplent ses souterrains, à la surface, les stars rivalisent d'audace pour relancer la machine à rêve. Avec un taux de chômage officiel de 14% mais officieusement de 26% (comme celui de la Lybie) et des pertes de 6 milliards de $, Las Vegas va mal. 3 des plus grands casinos ont déjà fermé et les autres tentent de renverser la vapeur en invitant à prix d'or des vedettes qui amèneront de nouveaux clients. Ainsi, après 700 concerts donnés de 2003 à 2007 qui ont rapporté 400 millions de $ au Caesar Palace, ces derniers remettent le couvercle et ont fait signer un nouveau contrat de 100 millions de $ à Céline Dion pour 200 concerts étalés sur 3 ans. Il faut dire que Céline Dion  a joué ces 700 précédents concerts à guichets fermés avec 4200 spectateurs par soirée. Le Caesar Palace pense en retirer 114 millions de $ de profits par an pendant 3 ans. Air Canada a déjà annoncé une augmentation des vols Québec-Las Vegas.

Las Vegas en chiffres

• 2 millions d’habitants,
• 40 millions de touristes,
• 500 nouveaux habitants par semaine,
• 70.000 crimes par an,
• Le plus fort taux de criminalité aux Etats-Unis : de condamnés à mort, de suicidés (le double du niveau national), de vols et d’agressions, de consommation d’alcool, de mariages et de divorces (plus du double de la moyenne nationale).
• Première ville hôtelière au monde avec 120.000 chambres. Sur les 25 plus grands hôtels du monde, 20 sont à Las Vegas.
• Chiffre d’affaire annuel des casinos : 40 milliards de dollars
• 315 jours de soleil par an

L’hiver semble s’éterniser. Plusieurs régions de la province ont été la proie mercredi d’une tempête hivernale en plein mois d’avril. Un mélange de neige, grésil, grêle, pluie, poudrerie, rafales atteignant 80 km/h, des sorties de route et des écoles fermées étaient au menu.

Les régions de l’est du Québec ont été les plus fortement touchées. La Capitale-Nationale avait reçu 15 cm de neige mercredi à 17 h et 5 à 15 autres cm étaient à prévoir jusqu’à jeudi matin. La dernière fois que Québec avait connu une telle tempête, 20,3 cm de neige étaient tombés le 29 avril 1947.

« Des précipitations de neige de plus de 15 cm à ce temps-ci de l’année, on peut qualifier ça de très inhabituel, a affirmé René Héroux, d’Environnement Canada. Dès qu’on va plus au nord, dans le parc des Laurentides par exemple, on pourrait recevoir plus de 25 cm. De son côté, si Trois-Rivières reçoit plus de 15 cm, ce sera un nouveau record. »

« Les gens ont perdu l’habitude de conduire sur la neige depuis deux ou trois semaines », a indiqué Yves Kirouac, de Transports Québec.

De nombreux Québécois avaient chaussé leur véhicule de pneus d’été depuis le 15 mars, ce qui a rendu la conduite pénible.

Photos de Québec (a 3 heures de Montreal) prises ce matin:

Menacée d’expulsion depuis trois ans, une famille d’origine française a déposé une demande humanitaire au ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, qui exige leur départ en juillet en raison de leur fille atteinte de paralysie cérébrale. La famille Barlagne, installée depuis six ans à Montréal, a reçu une lettre du ministère en 2008 mentionnant l’interdiction de territoire pour toute la famille à la suite d’une demande de visa de résident permanent. La lettre stipule que Rachel, âgée de huit ans, « est une personne dont l’état de santé, retard du développement global, risque d’entraîner un fardeau excessif pour les services sociaux et de santé ».

En vertu de l’article 38(1) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, le « fardeau excessif » s’applique à toute charge « dont le coût prévisible dépasse la moyenne, par habitant au Canada, des dépenses pour les services sociaux et de santé ». Or, Rachel a besoin de soins en réadaptation qui coûte 5 259 $ par année, alors que le coût moyen est d’environ 4 000 $ par année.

Selon une preuve déposée par la Cour fédérale, David, le père de la fillette, a omis de divulguer l’état de Rachel dans les documents pour obtenir son permis de travail temporaire. David et son épouse auraient répondu «non» lorsqu'on leur a demandé si l’un des membres de la famille « souffre d'une grave maladie ou un trouble physique ou mental ».

David s’est d’ailleurs défendu en disant qu’un fonctionnaire lui aurait suggéré de dissimuler cette information et que sa famille « n’était pas soumise à une visite médicale » lorsqu’il a fait sa demande.La famille tente néanmoins d’interpeller « l’humain » derrière Jason Kenney, ministre de l’Immigration, pour continuer à vivre dans un pays qu’on leur avait dit « ouvert ».